Dans cette vidéo…

Pour cette revue thématique sur le thème de la « renaissance », que vous pouviez interpréter comme bon vous semble, Sylvain et Lili analysent vos photos et vous font part de leurs impressions et de leurs conseils.

La prochaine revue…

La prochaine revue sera consacrée aux néophytes et photographes en herbe et n’aura donc pas de thème imposé. Vous pouvez dés lors soumettre une photo de votre choix.

Pour soumettre vos photos, rendez-vous sur la page prévue à cet effet. Veillez juste à respecter les directives suivantes:

  • Une seule photo par personne
  • Date limite de soumission: 20 avril 2017

Il en est question dans la vidéo…

Le thème du mois se prêtait particulièrement bien à la photographie de fleurs et autres bourgeons en macrophotographie ou proxy-photographie. Voici donc les principaux éléments qui interviennent dans la réussite d’un cliché de ce genre…

Une composition simple…

Bien que valable pour la majorité des photographies, ce concept est d’autant plus vrai quand on se rapproche du sujet. Moins il y a d’éléments dans la photo (surtout ceux qui pourraient distraire le regard), plus le sujet sera facilement identifié et mis en valeur. En proxy/macrophotographie, le plus courant est de profiter de la faible profondeur de champs pour flouter l’arrière-plan et donc faire en sorte que le sujet s’en dégage. C’est par exemple cas sur la photo du bourgeon de lilas de Nadine, ainsi que sur celle de Seb et bien entendu sur le cliché de la goutte de rosée de Marie.

Rien ne sert de shooter grand ouvert…

Quand on photographie de très près un sujet de très petite taille comme une fleur ou un bourgeon, la profondeur de champs est particulièrement limitée et en ouvrant le diaphragme en grand (f/2.8 par exemple) la zone de netteté dépasse à peine le millimètre. Or si vous voulez que votre sujet soit reconnaissable, comme c’est le cas dans ce genre de photos, il vous faudra fermer le diaphragme de quelques crans. C’est d’ailleurs ce que l’on constate sur la majorité des photos soumises ou l’ouverture oscillait généralement entre f/5.6 et f/11.

Pour faire simple, il y a 4 méthodes pour flouter l’arrière-plan:

  • Se rapprocher du sujet
  • Éloigner l’arrière-plan du sujet
  • Utiliser une focale plus longue
  • Ouvrir le diaphragme

Evitez les arrière-plans trop chargés…

Plus votre arrière-plan sera simple, plus votre sujet s’en détachera. Vous pouvez donc opter pour un fond dénué de détail imposant ou flouté par le jeu de la profondeur de champs, comme pour le cliché de la fleur bleue de Fabrice ou encore celui du bourgeon proposé par Benjamin. Une autre possibilité est d’utiliser l’arrière-plan, pour donner une idée de l’environnement du sujet en faisant en sorte qu’il ne soit pas trop flou pour qu’on le distingue sans qu’il n’attire trop l’oeil comme l’a fait Estelle sur sa photo de perces-neige.

Soignez les détails…

Quand c’est possible, prenez le temps de « nettoyer » votre scène et d’enlever les éléments qui dérangeant visuellement. C’est parfois ce qui sépare une chouette photo d’un cliché superbement réussi. Par exemple, sur le cliché de Laurent, même si elle est déjà légèrement hors zone de netteté, l’attaque qui soutient la plante attire facilement le regard et donc le détourne du sujet. C’est également le cas du petit bout de feuille morte sur le cliché d’Eric. Généralement on ne prête pas attention à ce genre de détail, jusqu’au moment où on l’a identifié, ensuite, on ne peut plus passer à côté même en se forçant.

 

Getting attention on the most important element in the picture.
Steve De Jongh
Administrateur, Rédacteur et Contributeur
(en savoir plus)

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