Dans cette vidéo…

Sylvain et Lili analysent et commentent les photos soumises durant le mois de février pour cette revue sur le thème des ombres.

La prochaine revue thématique…

Pour ce mois de Mars 2017, Sylvain et Lili ont choisi le thème « renaissance« , que vous êtes libre d’interpréter comme vous le sentez.

Vous pouvez, comme d’habitude, soumettre vos photos via la page prévue à cet effet en tenant compte des détails suivants:

  • Votre photo doit avoir été prise entre le 1er et le 20 Mars
  • Une seule photo par personne
  • Votre photo doit être soumise au plus tard le 20 Mars.

 

Bilan de cette revue…

Pour un thème aussi particulier que « les ombres », il y a autant d’interprétation possible qu’il y a de photographe, toutefois d’un point de vue technique il y a quelques points qui reviennent de manière récurrente…

Le noir et blanc au service des ombres…

Pour qu’une photo d’ombre fonctionne, il faut qu’il y ait un minimum de contraste afin de rendre les zones claires et sombres bien distinctes, mais pas n’importe quel contraste, on parle ici d’un contraste de luminosité. La souci c’est que nous sommes sensibles à d’autres formes de contrastes comme celui qui existe entre certaines couleurs (rouge/vert, bleu/orange, …). Du coup dans une photo très colorée notre attention peut parfois être attirée non pas par une différence de luminosité, mais par les jeux de couleurs.

Une manière simple de résoudre le problème est de passer la photo en noir et blanc, ce qui donne comme résultat un cliché où seules les informations de luminosités sont utilisées, ce qui simplifie grandement la lecture.
Voici un exemple basé sur un de mes clichés, vous noterez que le passage en noir et blanc accentue nettement la présence des ombres et permet en outre de pousser les contrastes sans craindre de détériorer les couleurs, puisqu’il n’y en a plus!

Jeu d’ombres et lumières…

Le contraste entre une zone d’ombre et une zone de lumière peut être utilisé graphiquement par les figures formées, mais peut aussi servir à mettre un sujet en évidence. Un sujet éclairé sur un arrière-plan ombragé se distinguera immédiatement. C’est par exemple le cas de la photo de la pause café proposée par Frederic Reitz, où la main et le gobelets tous deux bien éclairés, se détachent parfaitement du corps qui est dans l’ombre.

L’inverse est tout aussi efficace, à savoir un sujet dans l’ombre sur un arrière-plan lumineux, comme c’est le cas dans la photo du couple sous la voûte prise par Nicolas Barthe.

Le portrait clair-obscur…

Lorsqu’on place une source de lumière sur le côté d’un sujet et plus particulièrement d’un visage ou d’une personne, on obtient un éclairage de type « split » qui se concrétise par une moitié éclairée et une moitié dans l’ombre. C’est la technique utilisé dans les portraits proposés par Thomas Doucet et Cédric Faure.

C’est le schéma d’éclairage le plus contrasté que l’on puisse faire mais aussi celui qui demande le plus de rigueur. Comme on peut le voir dans les exemples cités ci-dessus, le visage est divisé en deux parties avec l’arête du nez formant la zone de démarcation. Pour que l’effet soit réussi il faut que cette limite entre la zone d’ombre et la zone de lumière passe exactement au milieu du visage pour former une moitié parfaite. Pour obtenir e résultat, il faut que l’éclairage soit complètement parallèle au côté du visage et parfaitement aligné avec celui-ci.

Notez qu’il vaut en général mieux éviter disposer l’éclairage légèrement plus haut que le visage. L’inverse provoquerait un éclairage anormal à nos yeux. Si vous voulez en être convaincu, éclairez-vous le visage avec une lampe torche devant un miroir, testez différentes hauteurs, vous constaterez qu’une lumière venant du bas donne un aspect « film d’horreur ».

Respectez les ombres…

Lorsque vous photographiez un objet ou une personne et incorporez son ombre dans l’image, vous obtiendrez généralement un résultat plus plaisant en incluant la totalité de l’ombre projetée dans le cadre, comme c’est le cas sur la photo de la canette de Laetitia, de la plante de Philippe Legué ou encore dans la photo de rue de Keny Grams.

Bien entendu, ce n’est pas une règle générale. Par exemple, si vous utilisez l’ombre pour guider le regard du spectateur depuis le premier plan vers un sujet, il est préférable que l’ombre arrive jusqu’au bord de la photo et en dépasse même afin de créer une ligne directrice comme vous pouvez le voir sur le cliché de Loic Bocquet.

Getting attention on the most important element in the picture.
Steve De Jongh
Administrateur, Rédacteur et Contributeur
(en savoir plus)

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