Après avoir vu dans la première partie comment j’en suis arrivé à passer au plein format, et à moins que vous ayez pris exactement le même chemin que moi, que votre vision de la photo et du monde matérialiste soit parfaitement semblable à la mienne, vous vous demandez peut être quel seraient les avantages pour vous à passer au plein format. Car si les capteurs full frame font au moins autant rêver que les moyens formats à un moment donné, tout comme ces derniers ils ne sont pas exempts de défauts. Et oui, un appareil APS-C à 500€ pourrait s’avérer plus avantageux pour vous qu’un appareil plein format à 3.000€ dans certaines conditions. C’est donc parti pour un petit tour d’horizon des avantages et des défauts d’un appareil plein format, des situations dans lesquelles il vous sera indispensable ou au contraire vous déservira outrageusement.
Un capteur plein format, qu’est-ce que ça change?
Vous n’êtes peut être pas sans savoir que si il existe différentes tailles de capteurs dans le marché de la photographie, ce n’est pas tant que pour une raison de coût que pour d’autres implications. Si un petit capteur avait les mêmes caractéristiques et les mêmes conséquences qu’un grand capteur, tout en coutant moins cher à produire, le plein format n’aurait pas survécu jusqu’à nos jours, nonobstant la nostalgie autour des pellicules 24×36 du monde de l’argentique. Voyons alors ce que la taille du capteur implique comme conséquences, et surtout si l’usage d’un full frame est ou non fait pour vous.
1) Les défauts optiques et le crop factor
Pour commencer la taille du capteur va influencer sur l’objectif que vous allez utiliser. Et oui, le superbe 35mm que vous aviez acheté pour faire du photoreportage comme Doisneau ou Cartier-Bresson cadre trop serré? C’est parce qu’en réalité, 35mm est la focale que vous auriez obtenu sur un plein format ; sur votre réflexe APS-C cet objectif équivaut à une focale comprise entre 53mm et 56mm à cause d’un facteur de crop. Mais le facteur de crop, ou crop factor, qu’est-ce que c’est? C’est en réalité un rapport de taille entre la taille physique de votre capteur et la taille physique d’un capteur plein format. En effet, tous les capteurs ont des tailles standardisées (au moins au sein d’une même marque), et le capteur plein format a été créé afin de coller aux dimensions physiques d’une pellicule argentique 24×36. Mais des capteurs de cette taille là coutent cher à fabriquer, raison pour laquelle les marques ont décidé de créer des capteurs de taille plus modeste, afin que tout le monde puisse accéder à un boitier numérique à « moindre coût ». Nikon a décidé de faire un capteur 1,5x plus petit qu’un capteur plein format et Canon a décidé de les faire 1,6x plus petit. Et bien c’est ce rapport de 1,5x ou 1,6x qu’on appelle le crop factor. Quelle incidence cela a-t-il alors? Et bien le capteur étant physiquement moins grand, il va capter une partie moins étendue de l’image offerte par l’objectif, et opèrera donc un « zoom » (le schéma est plutôt explicite, le cercle représentant l’image offerte par l’objectif)
À partir de là, on sait qu’un capteur APS-C de chez Nikon va « zoomer » 1,5x et un capteur APS-C de chez Canon va « zoomer » 1,6x raison pour laquelle la focale indiquée sur l’objectif ne correspond pas vraiment à ce que vous obtenez. Je dis bien pas vraiment car vous obtenez quand même une partie de ce qui fait votre objectif. Car oui, un objectif, ce n’est pas qu’une longueur focale ! Un objectif c’est une longueur focale et des « défauts » optiques. Si vous pensiez qu’il vous suffit de prendre un objectif d’une longueur focale 1,5x ou 1,6x plus courte pour avoir la même image, vous vous trompez. En effet, un objectif va avoir des caractéristiques en fonction de la longueur focale : un (ultra) grand angle va avoir tendance à « éloigner » les perspectives, alors qu’un zoom (au delà de 135mm environs) va avoir tendance à écraser ces perspectives. Concrètement, c’est la raison pour laquelle il est déconseillé de faire un portrait avec un grand angle, car les traits du visages sont déformés, le nez parait beaucoup plus imposant. Et si avec un plein format on peut encore faire un portrait assez serré avec un 35mm, pour obtenir les mêmes dimensions avec un APS-C il faudrait utiliser un 22mm. Alors oui vous aurez le visage qui prend autant de place à l’image, à la même distance du modèle, mais le modèle en question n’aura pas les mêmes traits. Ça serait dommage quand même. On voit donc qu’une même équivalence de distance focale ne donne pas les mêmes résultats à cause des défauts optiques des longueurs focales.
/!\ à partir de maintenant, sauf précision explicite, toutes les longueurs focales seront exprimées pour un capteur plein format. Si je parle d’une focale de 85mm pour un portrait, cela signifie que je parle alors d’un 85mm monté sur un plein format. De plus, étant chez Canon les équivalences dont je parlerai seront faites avec le facteur de crop de 1,6 /!\
Pour du paysage, traditionnellement on utilise un (ultra) grand angle compris entre 16mm et 24mm (à peu près, ce n’est pas une recette exacte et une photo de paysage à 25mm n’en sera pas moins bonne qu’une à 24mm). Pour du portrait en revanche on aime bien utiliser une focale de 85mm voire plus. Pourquoi? Et bien parce que le 16mm permet d’englober beaucoup d’éléments dans le cadre mais a pour énorme défaut en contrepartie d’avoir de la distorsion sur les bords et a une TRÈS fâcheuse tendance à déformer un visage si vous faite un portrait un tant soit peu serré, comme je vous l’ai déjà dit juste au dessus (vous savez maintenant pourquoi vos selfies faits au smartphone avec un équivalent 22/28mm vous sort une photo qui ne vous ressemble pas vraiment). En revanche un 85mm ne présente aucune distorsion et va permettre de photographier un visage sans le déformer, mais ne vous permettra pas de capturer tous ces monts enneigés qui s’étendent à perte de vue en une seule photo. Chaque focale a donc un usage qui lui est plus ou moins propre, avec ses avantages et ses défauts.
Du coup, si vous voulez faire du paysage avec un APS-C, il vous faudra trouver un 10mm pour avoir un équivalent 16mm, et il faudra prendre un 50mm pour avoir un équivalent 80mm pour faire du portrait. A utiliser un capteur APS-C on doit utiliser des focales plus courtes pour pouvoir avoir le même angle de champ, ce qui fait qu’on se retrouve avec les défauts optiques inhérents à la focale plus courte. En revanche, si vous montez un 70-300mm sur votre APS-C, vous aurez compris que vous obtiendrez donc un 112-480mm : à la plus grande focale vous « gagnez » 180mm ! Parfait si vous devez shooter de loin, comme en photo animalière ou de sport !
2) Photosites et Bokeh
Sans rentrer dans les détails techniques de fabrication des capteurs (car je ne m’y connais pas du tout), sachez que votre capteur est composé de photosites, qui captent une intensité lumineuse, et que devant ces photosites on retrouve un capteur qui va capter une couleur (soit le bleu, soit le vert, soit le rouge) et que 4 capteurs forment un pixel. Votre appareil photo de 20Mpx se compose donc de 20.000.000 de groupes de 4 capteurs et donc d’autant de photosites. Quel intérêt de savoir ça? Et bien comme je vous l’ai dit, le photosite ne capte qu’une intensité lumineuse, il ne sait pas si il capte du bleu, du rouge, du vert etc. Il capte de la lumière, c’est tout. Et plus il est gros, plus il capte de lumière. Plus il capte de lumière, plus la photo sera « propre » (en théorie). C’est pour ça que vous entendez parfois dire que ce n’est pas le nombre de mégapixel qui compte. Et si on compare votre capteur APS-C de 20Mpx à un plein format de 20Mpx, on se rend compte que le capteur du plein format étant physiquement plus grand, les photosites qui le composent ont plus de place pour eux, et peuvent donc être plus grands. Il faut quand même noter que la qualité de traitement effectué par le processeur va grandement influencer sur la qualité finale, et qu’un capteur plein format de 12,8Mpix comme un 5D classic épaulé par un processeur qui commence à dater n’aura pas forcément de meilleurs résultats que les 35Mpix d’un Nikon D800 équipé d’un processeur plus récent.
Pour ce qui est du bokeh, ça découle directement du point précédent et de la différence de taille des photosites. Plus les photosites sont gros, plus ils captent de lumière. En conséquence de quoi, plus la profondeur de champs est réduite. Concrètement, si vous faite un portrait avec l’indispensable 50mm f/1.8 sur APS-C, vous obtiendrez un flou d’arrière plan et une profondeur de champ (à f/1.8) équivalente à ce que vous auriez obtenu en fermant un peu plus (f/2.2 ou f/2.8) avec ce même 50mm sur plein format. Dit autrement, à ouverture égale, vous aurez une profondeur de champs plus réduite et donc un flou d’arrière plan (le fameux Bokeh) plus important sur plein format que sur APS-C en raison des lois physiques et de la taille du capteur. Parfait pour le portrait donc. Sachez cependant que la longueur focale influe énormément sur le flou d’arrière plan et que même à f/4 vous aurez un Bokeh beaucoup plus important avec un 400mm sur APS-C que si vous utilisiez un 50mm f/1.4 sur plein format (mais vous aurez alors les défauts du 400mm, dont la distance nécessaire pour avoir un cadrage similaire).
La réciproque de ce principe est donc, en toute logique, que sur APS-C et capteurs de plus petite taille comme le micro 4/3 la profondeur de champ sera plus grande que sur plein format. Vous aurez donc des zones de netteté plus étendues, ce qui peut être un avantage quand on travaille sur des sujets où l’on souhaite avoir un maximum de netteté comme en paysage ou dans les photos pack shot (photo de produits comme les montres, parfum etc.) Cependant pour ce qui est des photos pack shot vous aurez surtout recours à une technique appelée focus stacking afin de faire un empilement de la même photo avec des zones de netteté différentes pour les combiner et avoir le sujet parfaitement net. La plus grande profondeur de champ peut également être un avantage si vous faites de la photo macro, où en raison de la proximité immédiate de l’objectif et du sujet les zones de netteté peuvent se mesurer en millimètres voire moins.
3) Pro et Con : les avantages et les défauts du plein format
Maintenant que vous avez pu voir les caractéristiques fondamentalement différentes entre un full frame et un APS-C (crop factor, taille des photosites et bokeh), je vais vous dresser une liste (non exhaustive) de situations dans lesquelles je pense qu’un plein format n’est pas fait pour vous, puis une autre ou je pense qu’il peut être vraiment intéressant de se pencher sur la question. Encore une fois, et je me répète, je ne suis pas un professionnel, ni même un amateur de longue date avec une expérience monumentale. Je suis un simple amateur éclairé, et ma parole ne vaut pas évangile (même si j’aimerais bien, je vous l’accorde). Pour commencer, voici donc les situations dans lesquelles je ne conseille pas le passage à un appareil photo plein format (ou tout du moins qui ne justifient pas à elles seules le passage au full frame) :
- Si vous faites de la photo de sport ou de la photo animalière : dans un cas comme dans l’autre, le crop factor vous sera très utile afin de bénéficier de très longues focales à moindre coût (un 70-300mm devient un équivalent 112-480mm), et pour le sport où l’autofocus et la rafale sont importants, ces « anciens » pleins formats seront vraiment à la peine comparé à un bon reflex APS-C d’aujourd’hui
- Si vous faites de la street photography où la discrétion est de rigueur, il vaut mieux partir sur un petit boîtier type micro 4/3 équipé d’un pancake ou petit objectif bien moins imposant qu’un plein format avec un objectif de 30cm, même si les longueurs focales conseillées sont le 28mm ou 35mm, ce qui vous obligera à acheter des focales plus courtes
- Si vous souhaitez faire de la vidéo en plus de la photo : le Canon 5D ne peut pas filmer, et si vous trouvez un autre plein format de cette époque capable de filmer, la qualité ne sera pas au RDV. Le 5D II a été une révolution en terme de vidéo sur DSLR notamment grâce à son usage dans le tournage de certains films, mais il ne film qu’en 1080p et ne dévoile son plein potentiel que sous Magic Lantern ce qui oblige à un peu de bidouille)
- Si vous souhaitez faire des impressions en très grande taille, les 12,8Mpx ne permettent pas d’imprimer en très grand (mais il existe des techniques comme le panorama qui vous permettent d’avoir des photos contenant beaucoup plus de mégapixels et donc d’augmenter la taille possible d’impression). Cependant on peut malgré tout imprimer en 60×90 au plus, ce qui reste déjà plutôt pas mal
- Si vous êtes maladroits / malchanceux et que les garanties ou extensions de garanties sont monnaie courante pour vous : ces appareils ne sont plus sous garanties et devront souvent être amené chez un réparateur tiers en cas de pépin. Le matériel « ancien » et d’occasion a beaucoup plus de chance de tomber en rade, surtout si son prédécesseur l’a usé jusqu’à la moelle. A prendre en compte avant l’achat donc
- Si vous n’aimez pas acheter d’occasion (mais je vous avais prévenu dès le départ que cet article n’était pas fait pour vous)
- Si vous vous êtes entièrement équipés il y a peu : à moins de réussir à revendre vos achats récents à un excellent prix, autant profiter à fond d’un appareil neuf qui aura aussi ses avantages
- Si vous aimez vous balader léger : un plein format et les optiques adaptées sont épais, lourds et encombrants. J’ai déjà passé 3h à parcourir la ville, un 5D et son 24-105mm sanglés à la main, à bout de bras. A mon retour j’ai bien senti le poids de l’ensemble
- Si vous faites juste des photos à l’occasion, comme des photos de voyage, photo de famille etc. Un appareil photo peu cher et moins encombrant fera l’affaire (et pourquoi pas investir dans un nouveau smartphone?)
Et voici la liste (non exhaustive) de situations qui pourraient vous faire acheter un plein format d’occasion :
- Si vous faites de la photo de studio / portrait / mode : la différence de Bokeh qu’apporte un plein format, la possibilité d’utiliser une focale sans subir le crop factor et les défauts optiques inhérents aux focales courtes (déformation des visages etc.) sont un vrai plus. De plus, mon 5D a un rendu très spécifique qui est propre à ce modèle, que j’apprécie beaucoup et qui se rapproche de l’argentique à mon sens. Moins numérique, plus organique. Et la différence entre le Pentax k-30 et le 5D m’a vraiment marqué
- Si vous faites du paysage : même argument qu’au dessus, vous n’êtes plus limité par le crop factor et trouver de bons (ultra) grands angles devient plus facile (même si il y a de plus en plus de focales de qualité qui sortent entre 10mm et 16mm spécifiquement pour les APS-C dernièrement).
- Si vous faite du photoreportage/photo sociale où la discrétion n’est pas de mise, afin de bénéficier des mêmes avantages que pour la photo de studio / portrait / mode. Parfait pour le mariage, la photo d’architecture, si vous aimez photographier des modèles en dehors d’un studio, si vous voulez vous lancer dans une carrière professionnelle et que des gens vous contactent pour leur tirer le portrait
- Si vous devez renouveler votre matériel et que vous aimeriez passer au plein format pour vous faire plaisir, parce que la photo c’est aussi le plaisir d’acheter, d’utiliser du bon matériel, et pas uniquement la photo finale
- Si vous avez envie d’avoir du matériel de qualité professionnelle, une construction solide et une ergonomie au top
- Si comme moi vous avez envie de dire stop à cette société de consommation où la Sainte obsolescence programmée est quasi omniprésente
Voila, j’espère que dans cette partie j’ai réussi à vous donner une vision d’ensemble qui va permettre d’éclairer votre lanterne, ou tout simplement aiguiser votre curiosité ; que votre vision du full frame a évolué dans le bon sens, et que j’ai réussi à vous donner envie d’acheter à juste titre un nouveau boitier, ou au contraire vous ai fait prendre conscience de la non nécessité d’investir dans ce type de matériel. Dans la troisième – et dernière – partie qui suivra, je vous parlerai du monde de l’occasion, qui ne sera pas spécifique à l’achat d’un plein format mais pourra également être utile si vous pensez à acheter un autre type d’appareil d’occasion, des avantages, inconvénients à ce mode de consommation, aux dangers et pièges à éviter.
(À suivre)
Article intéressant !
Il y a pour moi une erreur, voir deux !
Quand tu dit :
« Plus les photosites sont gros, plus ils captent de lumière. En conséquence de quoi, plus la profondeur de champs est réduite. »
La taille des photosites n’a aucune influence sur la profondeur de champs, je vais essayer de m’expliquer.
Un photosite est un regroupement de plusieurs pixels (4 sur une matrice de bayer, a ma connaissance, uniquement Fuji utilise une autre matrice).
Bref, sur un capteur de 12Mgpx avec une matrice de bayer en Full Frame la profondeur de champs est identique à un autre Full Frame de 50Mgpx avec une matrice de bayer, pourtant, les pixels étant plus nombreux, les photosites sont donc plus petit. Et a contrario, un aps-c de 8mgpx en matrice de bayer a des photosites plus gros qu’un full frame de 50mgpx en matrice de bayer et pourtant le full frame à toujours une profondeur de champs plus faible 😉
Concernant, les « déformations », il faut bien faire une différence entre les déformations de l’optique à cause de sa qualité et la compression des plans en fonction de longueur focal.
Prenons l’exemple de « longues » focal de haute qualité, un 85mm et un 200mm, théoriquement aucune distorsion du à la qualité de l’objo, cependant il te sera impossible de faire la même photo. Même si tu recule, avec ton 200mm, les plans seront beaucoup plus écrasé et l’arrière plan sera plus gros alors que le premier plan sera plus petit.
Pour moi si tu utilise un 23mm (que ce soit une optique conçu pour les apsc ou pour les full frame) sur un aps-c et un 35mm sur un full frame, le résultat sera identique ! Je veux bien une preuve du contraire (source ou test).
La seul différence qu’il peut avoir (en avantage à l’aps-c, c’est qu’il va utiliser une partie plus centrale de la lentille et donc avoir moins de défauts sur les bords de l’image, et encore maintenant y’a des optiques très homogène)
Super article. Bien détaillé, qui oppose les deux types de format.
L’article me conforte dans l’idée d’avoir investi dans l’apsc pour la photos animalière. En revanche l’article me fais prendre conscience que convertir une focal recommandée en full frame ne donnera pas absolument le même résultat en apsc. Notamment pour la photo de paysage, je subit beaucoup de déformation à 10mm alors que je n’en subirai pas à 15mm avec un full frame.
Dans tous les cas, pour ma part le full frame n’est pas une option en raison du prix. Je viens d’investir dans un APS-C Nikon (D7200) avec toute la gamme d’objectif sigma allant de 10mm à 600mm je n’imagine pas le prix côté full frame ah ah.
Encore merci pour ton travail. Bonne continuation.
@ Arnaud : Merci pour le retour rapide ^^ je vais tacher de répondre au mieux de mes connaissances :
Pour ce qui est de la profondeur de champ et des photosites, c’est ce que j’avais cru comprendre lors de mes recherches, mais c’est vrai qu’un FF de 12 Mpx et de 50 Mpx ont une profondeur de champ identique avec des photosites de taille différentes, c’est logique. Du coup Mea Culpa pour cette erreur très justement relevée.
Par contre pour ce qui est de la « déformation » je parle bien des perspectives. On ne peut effectivement pas faire la même photo avec un 85mm et un 200mm vu que les perspectives sont écrasées, mais si on prend un objectif comme le 24mm EF-S f/2,8 spécial APS-C de Canon et qu’on le monte sur un APS-C on n’obtiendra pas non plus la même photo qu’avec un 35mm monté sur FF, car le 24mm a un diamètre à la base qui couvre la taille physique du capteur (donc le capteur va croper plus proche des bords qu’avec un 24mm EF) et être déformé sur les bords.
Sur un portrait serré, il faudra reculer de moins d’un pas pour cadrer de la même manière entre un APS-C + 24mm et un FF + 35mm, donc le visage sera plus déformé avec l’APS-C + 24 que le FF + 35mm.
Merci en tout cas de la correction
Merci pour ta réponse ! 🙂
Mais je comprends toujours pas malheureusement..
Je vais faire une hypothèses :
– Si tu as un Canon EF-M 22mm f/2 STM sur aps-c Canon (Pour avoir vraiment un équivalent 35FF), pour moi tu as exactement les même perspective qu’avec un Canon EF 35mm f/1.4L II USM. J’ai choisis ses deux objectifs volontairement car d’après DxoMark ce sont des objectifs qui ne présente quasiment aucune distorsion.
Quelle explication scientifique, optique ou test montre le contraire ?
La seul incidence à se rendre sur les bord du verre (Objectif Apc-s sur boitier aps-c généralement) sont qu’il est plus compliqué pour un fabriquant de produire une optique sans déformations.
Je parle principalement de déformation pour le portrait : https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/6a/10/3b/6a103beeaa377a2f7c0408a669b459e1.jpg
Sur cette photo on voit clairement les différentes conséquences quand on prend un portrait avec différentes optiques. Ici, le visage est bien au centre de l’image, et il est pourtant beaucoup plus déformé au 24 qu’au 35. Peut importe qu’on soit sur FF ou APSC, si on utilise un 24mm pour un portrait serré on aura toujours ce genre de déformation des traits du visage, peut importe la qualité de l’optique, qu’elle soit ou non traitée contre la distorsion.
Pour le paysage, comme le sujet est beaucoup plus éloigné, il n’y a pas cette déformation des lignes au centre (ou alors elle est tellement minime qu’on ne la voit pas), mais c’est très difficile de créer des ultras grands angles type 10mm pour APSC qui n’ont pas de défaut optique sur les bords du cadre. Beaucoup plus que pour un 15mm taillé pour le FF. Aujourd’hui certains constructeurs arrivent à ne quasiment plus avoir de distorsion, mais la qualité générale n’arrive pas au rendu des optiques les plus chères.
Pour donner un exemple, si on veut comparer le canon EF M 22mm, et le canon EF 35mm f/1.4 sur DxOmark, les deux ont effectivement une distorsion nulle. Sauf que le premier a un score globale de 21 (seul le canon eos M est disponible dans la base DxO) quand le 35mm a un score de 42 avec un 5DsR. Certes on ne peut pas comparer un eos M et un 5DsR, mais ça prouve aujourd’hui que le parc FF a plus de potentiel que le parc APSC/eos M. Tout ça pour dire que si on a entre les mains un boitier comme un eos M et qu’il nous convient très bien, c’est super, mais c’est sur qu’aucune différence ne sera visible entre une optique « bon marché » et une série L exorbitante
J’espère avoir pu répondre à tes interrogations 🙂
@ Karl : Merci pour le commentaire 🙂
Attention par contre, je ne dis pas que sur un FF à 15mm on n’a pas de défaut optique/déformation, il y en aura (sauf à vendre un poumon au marché noir en plus du rein et de l’hypothèque ^^). Mais moins qu’avec les 10mm de l’APS-C
Et c’est sur qu’une fois équipé avec toute la panoplie pour faire de l’animalier, changer pour un FF est non envisageable haha. Le 600mm qui devient 900mm chez Nikon est impossible à avoir sur FF (sauf à être Crésus ou professionnel qui en a absolument besoin)
Bah quand tu regarde la distorsion d’un Fuji 10-24 comparé au dernier 16-35 Canon, la différence est très minime. Même en regardant des tests sur mire je serais pas capable de dire lequel est meilleur.
Mais les propos énoncé était vrai, pendant de nombreuses année le haut de gamme et la bonne qualité optique était destiné au reflex FF. Cependant avec l’arrivé des mirrorless des marques comme Fuji, Pana, Sony sortent de très bonne optique aps-c. Le truc c’est que comparer une optique à 400€ et une à 2000€ c’est normal que l’optique à 2000€ soit meilleur. L’avantage c’est que c’est légèrement moins coûteux de faire des optiques aps-c que FF (Fin c’est une déduction suite à la qualité de certaines optiques aps-c récente même chez Sigma par exemple).
Mais pour moi il y a aucune différence de distorsion entre les tailles de capteur, du plus petit au plus grand. Seul la qualité de l’optique rentre en compte.
Quand tu dit :
« En revanche l’article me fais prendre conscience que convertir une focal recommandée en full frame ne donnera pas absolument le même résultat en apsc. Notamment pour la photo de paysage, je subit beaucoup de déformation à 10mm alors que je n’en subirai pas à 15mm avec un full frame. »
Le résultat sera le même si les optiques sont de qualité équivalente. De plus en paysage, je trouve que l’aps-c est à sont avantage, étant donnée que la majorité des optiques sont généralement au top de leur piqué vers f8 (FF & aps-c), si tu shoot à f8 en aps-c, tu vas shooter à f11 en FF pour la profondeur de champs et donc perde un peu de piqué.
Alors, pour répondre à plusieurs points :
Certes, on ne peut pas comparer une optique à 400€ et une optique à 2.000€ : seulement sur APSC (là je parle surtout pour Canon et Nikon qui restent aujourd’hui les marques les plus vendues) les optiques les plus UGA non fisheye tombent à 10mm comme le Canon EF S 10-22mm f/3.5-4.5 à 600€ à peut près ou le Tokina 11-20 f/2.8 lui aussi à 600€ environs ou encore le Sigma 10mm f/2.8, toujours aux alentours de 600€. Ce sont les optiques à monture EF S et qui descendent à 10/11mm et qui sont les plus « chères ». On ne trouve pas d’optiques à 2.000€ pour de l’APSC, alors qu’on en trouve pour le FF. D’où la comparaison.
Conclusion, si on veut la meilleure qualité possible et que le prix n’entre pas en compte, entre un couple boitier APSC et objectif APSC ou boitier FF et optique FF, si on veut de l’UGA pour du paysage, le couple FF est meilleur
Ensuite, pour le prix, oui c’est moins cher techniquement de créer une optique pour APSC que pour FF (à construction identique, même nombre de lentille, de groupes de lentilles, de traitement etc.) à cause de la taille des lentilles qui doivent être plus grandes sur FF que sur APSC pour couvrir la taille physique du capteur.
» Le résultat sera le même si les optiques sont de qualité équivalente. De plus en paysage, je trouve que l’aps-c est à sont avantage, étant donnée que la majorité des optiques sont généralement au top de leur piqué vers f8 (FF & aps-c), si tu shoot à f8 en aps-c, tu vas shooter à f11 en FF pour la profondeur de champs et donc perde un peu de piqué. »
Faux faux et archi faux ^^ je m’explique :
– déjà, toutes les optiques ne tirent pas le meilleur à f/8, certaines sont au top entre f/4 et f/8 voir f/11
– dans mon article, quand je parlais de la différence de PdC entre les différentes tailles de capteurs, j’ai oublié de préciser que ça a aussi rapport à la distance à laquelle se trouve le sujet. Plus le sujet est éloigné, plus la PdC augmente. Donc si en macro à f/8 j’ai une PdC de quelques millimètres seulement, pour du paysage à f/8 j’aurai une PdC de plusieurs centaines de mètres
– quand on fait du paysage, pour optimiser la PdC on utilise la règle de l’hyper focale. Et donc, quelle que soit l’ouverture choisie, il suffit de faire la MaP à une distance donnée pour avoir une PdC quasi infinie. On peut par exemple avoir tout un paysage net du début à la fin, même en ouvrant à f/1.4 sur plein format. Donc qu’on utilise un APSC ou un FF, on va certes fermer à f/8 en général, mais cela ne fait pas de différence en terme de PdC
Re !
Pour le début de ta réponse je suis totalement d’accord, actuellement chez Canikon il n’existe pas de très bon UGA (Qualité identique aux series L par exemple) pour aps-c.
J’ai dit « majorité des optiques », il y a même certaines optiques qui sont meilleur à PO.
La règle de l’hyperfocal c’est bien beau, mais personnellement je trouve ça contraignant à utiliser et beaucoup ne l’utilise pas et préfère par exemple faire la map sur le premier tiers de la photo.
Et non, à f/1.4 tout ton paysage ne sera pas nette, même à l’hyper focal ! Moi qui adore mettre un premier plan en photo de paysage, si tu es sur un FF à 16mm f/1.4 à l’hyperfocal, la zone de netteté est de 6,2m à l’infini !
Mais cependant, ce qui m’intrigue depuis le début de l’article et que je ne comprends pas c’est :
En quoi le rendu est différent entre un aps-c et un FF à longueur focal équivalente sans prendre en compte la PdC ? Il y a t-il une différence de perspective, déformation ? (Je vois pas pourquoi ça serait le cas)
Après oui, je parlais surtout pour Canon et Nikon qui ont le plus grand parc optique.
Pour le paysage, si les gens ne veulent pas utiliser l’hyperfocale libre à eux, mais ne pas dire dans ce cas que l’APSC a un avantage sur le FF parce qu’il faut ouvrir à f/8 sur l’un et f/11 sur le deuxième (qui dans la pratique est faux en raison de la distance du sujet comme je disais en commentaire). Quand à mon exemple avec l’ouverture à f/1.4 c’était plus pour grossir le trait. Même si certains paysages ne peuvent pas se faire (ou très difficilement) sans une très grande ouverture comme 1.4 ou 1.8, comme les paysage à base de voie lactée.
Ensuite pour la dernière question, plus on va descendre en longueur focale (15mm, 10mmm) plus les bords vont avoir tendance à être courbés, tout simplement à cause de la construction physique de la lentille frontale qui doit être bombée. Sinon comment expliquer que tous les 8mm soient des fisheyes? Du coup, au 15mm sur FF on va avoir des lignes droites sur les bords qui vont être courbées, en plus d’autres déformations, et cet effet va s’accentuer encore plus sur un 10mm APSC qui donne un équivalent 15mm FF. Aujourd’hui on commence à voir des UGA avec de moins en moins en déformation, mais ils en ont toujours. Et pour rappel mon article parle quand même de matériel d’occasion, je ne peux pas parler pour le matériel à venir.
Oui oui, juste que d’autres marques ont des offres différents car ne positionne pas le haut de gamme sur du FF et donc propose des optiques micro 4/3 ou aps-c de très grande qualité.
Pour l’hyperfocal, je suis lourd mais c’est pas une solution. Deuxième exemple, tu fais un paysage a 100mm (C’est pas rare en paysage). Tu es sur un FF tu te met à l’hyper focal à f/8 et bah tu as une zone de netteté de 8,4m à 13,8m. C’est pas très large ça pour un paysage… à F/11 c’est toujours pas très large mais un peux plus 😉
La raison pour la quelle tout les 8mm FF sont fisheye est la même que pourquoi il n’y a pas d’objos qui ouvre à f/0.5 ! C’est exponentiel, mais physiquement c’est possible de créer un 8mm non fisheye et des 11mm existe alors qu’il y a 10 ans non.
Je voulais pas parler d’avenir/passé juste les objos récent sont une « preuve » des possibilités futur et donc un argument.
Mais c’est pas de ça que je voulais parler.. les UGA c’est quasiment les seuls focales ou les constructeurs galère encore aujourd’hui pour les proposer sans déformations.
Je te cite le paragraphe que je comprends toujours pas … ^^ :
« Et si avec un plein format on peut encore faire un portrait assez serré avec un 35mm, pour obtenir les mêmes dimensions avec un APS-C il faudrait utiliser un 22mm. Alors oui vous aurez le visage qui prend autant de place à l’image, à la même distance du modèle, mais le modèle en question n’aura pas les mêmes traits. Ça serait dommage quand même. On voit donc qu’une même équivalence de distance focale ne donne pas les mêmes résultats à cause des défauts optiques des longueurs focales. »
Et c’est là que.. en relisant j’ai peut être mal interprété 😀 Si c’est le cas mea culpa !
Es tu d’accord avec moi, si on a un 35mm parfait et un 22mm parfait on aura exactement les même résultat ?
Pour ce qui est de l’hyperfocale en paysage, mon père est un amateur de longue date de ce genre de photos, et il a fait des paysages au moyen format argentique ainsi qu’au plein format numérique, et à chaque fois il était à f/8. Actuellement il utilise un 15-30, et 90% de ses photos de paysage sont à f/8 qu’il soit à 15 ou à 30mm (https://www.flickr.com/photos/stephanpeccini/page1 si jamais tu veux vérifier/voir ce que ça donne)
Pour ce qui est du 22mm (sur APSC) et du 35mm (sur FF) non, je ne peux pas être d’accord avec toi pour la simple et bonne raison que chaque longueur focale a un effet sur les perspective, indépendamment de sa qualité optique et des déformations. Donc un 22mm parfait sans distorsion et un 35mm parfait sans distorsion n’auront pas le même rendu. Plus la focale et courte, plus les perspectives sont « exagérées » (j’ai pas trouvé de terme plus précis), ce qui fait que tout ce qui est loin parait plus loin et plus petit, et tout ce qui est proche parait plus proche et plus grand. A contrario, plus la longueur focale augmente, plus les perspectives sont écrasée, et ce qui est loin se « rapproche » et grossi (raison pour laquelle la seule façon de faire une photo de lune gigantesque à la prise de vue est d’utiliser une très longue focale)
C’est pour ça qu’un portrait au 22mm, qu’il soit sur APSC ou FF va déformer le visage (en grossissant le nez et en déformant toutes les perspectives). Un 35mm déformera également les perspectives du visages mais dans une moindre mesure. Là on parle de propriétés physiques et optiques. Je remet encore une fois le lien vers l’image qui montre les différences sur un portrait en fonction des focales utilisée. La différence de distance pour cadrer de la même façon un portrait serré entre 22mm et 35mm est de l’ordre d’un pas en arrière. Le sujet est encore trop proche, et la déformation des perspectives se verra encore.
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/6a/10/3b/6a103beeaa377a2f7c0408a669b459e1.jpg
Bonjour,
je prends le débat à la volée mais Arnaud a raison sur les déformations, oui un 22mm sur APS-C déformera plus qu’un 35mm sur APS-C, oui un 22mm sur FF déformera plus qu’un 35mm sur FF, mais non un 22mm sur APS-C ne déformera pas plus qu’un 35mm sur FF car on cadre le même champ de vision. Les photos de ton exemple, Jonathan, sont faites sur un type de capteur donc ça ne compare pas ça ne fait qu’indiquer que plus la focale est courte plus elle exagère les perspectives. Si ce sont des photos réalisées au plein format, une photo faite à l’APS-C avec un 35mm ressemblera à la photo au 50mm de ton exemple.
Les distorsions c’est un autre sujet mais à focale égale (et non équivalente) un objectif en aura moins sur APS-C que sur FF (les bords ne sont pas pris en compte avec un objectif FF et un objectif APS-C de la même focale aura de base une distorsion moins importante puisque le capteur est moins grand donc la lentille est moins bombée), par contre à focale équivalente elles seront similaires.
Re,
concernant les raisons pour ne pas passer au FF, plusieurs remarques:
-il faut préciser « je vais vous dresser une liste (non exhaustive) de situations dans lesquelles je pense qu’un plein format D’OCCAS DATANT DE 2008 » n’est pas fait pour vous, parce que ceux qui ont suivi restent des plein format et beaucoup proposent un bon AF et une bonne rafale sur un capteur >12MP sans couter un rein (ou 3000€ puisque c’est le prix qui revient ici, des 5DII/6D, A7, D610/750 etc. peuvent se trouver d’occas voire neuf pour 2 à 4x moins cher et être garantie, j’ai même vu des D800 à 1000€ en bon état et peu de déclenchements, à ce propos ne crachons pas trop sur l’obsolescence programmée c’est grâce à ça qu’on trouve des appareils à ce prix et c’est autant dû aux clients qui sur-consomment qu’aux constructeurs véreux).
-Peu importe de devoir acheter des focales plus courtes en MFT puisque les constructeurs qui proposent des boitiers avec ce type de capteur (Panasonic et Olympus) ne proposent pas d’autre format et fabriquent donc leurs objectifs POUR ce format.
Sur le reste je suis d’accord sur l’argument poids/encombrement ou de la photo occasionnelle (même si dans l’absolu ceux qui font de l’occasionnel vont rarement s’intéresser à des appareils aussi évolués).
Sur la partie pour le plein format, aussi assez d’accord excepté sur 2 points:
-En mariage la discrétion est peut-être plus importante que pour la street photo, beaucoup de photographes de mariage passent aux hybrides notamment Fuji pour l’obturateur silencieux et les dimensions, les clic clac peuvent vite énervés surtout dans des lieux type église ou mairie et vu que tout le monde peut filmer avec son smartphone on ne les entend pas non plus sur les films. Pour la street là c’est plus personnel mais j’ai remarqué qu’en fin de compte, qu’on vise les gens avec un gros reflex ou un petit compact la gène est la même: on vise les gens, les rares qui y font encore attention vous verront et les autres ne s’en soucieront pas (encore plus vrai pour ceux qui vont demander l’autorisation des gens, la discrétion n’a plus tellement de sens) et là les clic clac sont beaucoup plus passe-partout dans le brouaha ambiant.
-le fameux « rendu argentique », mais lequel? Le grain? Facilement reproduisible et lequel? La profondeur de champ? C’est celle d’un FF. Les couleurs? Comme pour le grain, aussi reproduisible et de quelle pellicule?
Mais dans le fond, pour des amateurs les seules justifications de l’achat d’un FF c’est « j’avais les moyens et je me suis fait plaisir » ou « j’avais trouvé une super occas…et je me suis fait plaisir 🙂 », aucun de leurs « besoins » ne nécessitent ce type d’appareil, surtout si on parle de FF vieux de 10 ans face aux MFT et encore plus APS-C récents qui se débrouillent quasiment aussi bien et parfois mieux dans tous les domaines qui poussent vers le FF: définition, sensibilité ISO, dynamique…il n’y a vraiment que la PDC qui garde la même différence mais là encore, quel amateur a besoin d’une PDC de 12cm au lieu de 15?
Bonjour Alex, merci pour tes remarques…et merci à Jonathan bien sûr. Je voudrais me lancer dans un type de photos en particulier, celui de pianos à queue, avec ou sans pianiste…tu penses bien, style artiste incontournable, et je rêve de ce fameux bo…bo…bokeh…cependant si j’ai bien compris, j’ai pas forcément besoin du full frame…dont je découvre l’existence, je peux faire du beau cliché même sans, ça irait bien aussi avec mon petit budget 500E grand maxi. J’aime beaucoup l’occas, et je ferais bien un peu de street aussi, du genre le coquelicot dans le béton…un peu incompatible, non? enfin, la priorité, c’est les pianos. Merci!!!…pour les retours.
Françoise