Bonjour à toutes et à tous. Aujourd’hui, et ce grâce à l’amabilité de Sylvain, je dépose quelques lignes sur le site mpr.photo pour parler de viseurs. Vous connaîtrez ainsi toutes les subtilités de chaque type de produits.
ATTENTION ! Je rappelle que je ne suis qu’un photographe amateur, qui délivre les connaissances, qui peuvent être, malheureusement, fausses. SI c’est le cas, je vous prie d’écrire un commentaire. Merci.
Une Mystérieuse Invitation
Bizarre…Bizarre…. Ce matin, alors que je sortais prendre mon courrier dans ma boîte aux lettres, j’ai découvert un carton d’invitation assez… particulier. Regardez de vous-même.
VENEZ À NOTRE ANNIVERSAIRE !Moi, Elecro, et mon jumeau, Opto, nous vous convions à notre anniversaire. Pour ma part, je tiendrai un atelier avec mes amis OLED, Fuji, Sony, Olympus et Lumix ! Quand ma moi, Opto, je tiendrai un second atelier avec mes amis : Miroir, Pentaprisme, Photons, Canon et Nikon ! VIENS À L’ATELIER QUI TE PLAÎT ! Nous, les jumeaux Viseurs, nous serons heureux de t’accueillir avec tous nos amis ! Informations IMPORTANTES : Présentez-vous à 15H30 à la Maison des Viseurs, Au 1, Rue Nicéphore – Daguerre, 96352, PhotoVille |
Bon, vous avez sûrement envie d’aller voir ces deux jumeaux qui ont l’air adorables… Mais avant de vous aventurer dans leurs ateliers, venez avec moi, nous allons voir qui sera présent, pour que votre choix soit plus simple.
L’Atelier d’Opto : Des Invités Conservateurs
Si on s’en tient au carton d’invitation d’Opto, on sait déjà que seront présents Miroir, Pentaprisme, Photons, Canon et Nikon. Vous aurez sans doute deviné qu’Opto VISEUR, est la représentation du Viseur Optique, qui équipe tous les reflex (DSLR, en anglais) actuels. Et les grands du monde DSLR sont les indispensables Canon et Nikon (des invités !), les références dans ce milieu.
Les viseurs optiques sont un héritage du système argentique. C’est pour cela qu’ils sont entièrement mécaniques, puisque, lors de leur invention, l’électronique n’existait pas encore. Le fonctionnement est simple, mais nécessite un mouvement mécanique qui peut ralentir la prise de vue, ou encore la rafale.
Les photons (un invité de plus !), les particules élémentaires qui constituent les rayons lumineux, rentrent dans l’optique, passent le diaphragme et rentrent dans la chambre noire de l’appareil. Mais, au lieu de frapper la surface photosensible, en l’occurrence un capteur ou une pellicule, les rayons sont déviés par un miroir (invité !) et sont envoyés vers le haut. Les rayons continuent leur route et rentrent dans un Pentaprisme (invité !), se reflètent sur les différentes faces de celui – ci avant d’atteindre le viseur, et d’arriver à l’œil du photographe.
L’atelier d’Electro : Des Invités Modernes
Les viseurs électroniques, sont de toutes nouvelles technologies développées pour les amateurs de viseurs possédant un mirrorless. Le système est on ne peut plus simple : au lieu d’envoyer l’image produite par le capteur « en direct » sur l’écran, on envoie cette image dans un petit écran, souvent OLED (invité !), qui se trouve lui-même dans un viseur.
Beaucoup de possesseurs de reflex et de nombreux puristes estiment que les viseurs électroniques, c’est de la merde. Mais que nenni ! Voici différents arguments pour ou contre les viseurs électroniques :
- Je cite « Oui, mais, euh, le viseur optique, c’est la vitesse de la lumière : y’a rien de plus rapide ! Les viseurs de mirrorless, c’est lent et y’a de la saccade. » Malheureusement, oui, il y a de la saccade lorsque vous regardez dans un viseur électronique. Enfin, quand je dis « saccade » de parle d’un phémonène qui ne se produit que lorsque vous bougez votre appareil photo dans tous les sens comme un gros « bourrin »… Ce qui je l’espère, n’est pas votre cas.
- Je cite aussi ; « Oui, mais l’autonomie, avec un viseur électronique, elle est beaucoup moins grande et la batterie se vide beaucoup plus vite ! » Et c’est vrai. Aujourd’hui, un appareil reflex tiendra bien plus longtemps qu’un appareil hybride avec une seule et unique batterie.
Et comme les inconvénients sont toujours suivis des avantages :
- La pièce mécanique qui permet la visée, en l’occurrence, le miroir, est portée disparue. Ce qui supprime donc un mouvement dans votre appareil, permettant de limiter les risques de casse.
- On voit l’image que l’on aura en temps réel : je m’explique. L’image que l’on voit dans un viseur optique, c’est une image sans aucun traitement : on la voit telle quelle. Donc, le problème qui peut se poser, c’est que même si l’image est bien exposée dans le viseur (et elle le sera toujours !) elle ne le sera forcément pas sur la photo. L’image que l’on voit dans un viseur électronique est, quant à elle, fournie par le capteur : on sait donc à quoi ressemblera la photo, si elle est en noir et blanc, sous-exposée ou surexposée… Pratique pour les débutants !
- On supprime le pentaprisme et le miroir, ce qui fait un gain de place CONSIDERABLE ! Comparez le 5D Mark III et le Sony Alpha 7 : entre un DSLR (=reflex) et un hybride, y’a pas photo : l’hybride (=mirrorless) est bien plus petit, à performances (presque) égales. Alors pourquoi se priver ? (Le mirrorless est aussi plus cher, mais ça, c’est une autre question…).
Qui suis-je ?
Mon nom est Théo Milano. Je suis un jeune photographe de 13 ans passionné par la photo depuis le mois de Juillet 2016 (C’est précis !), date à laquelle j’ai acheté un mirrorless APS-C, le Canon EOS M10. Les vidéos de Sylvain, Arnaud Thiry ou encore Laurent de « Apprendre la Photo ! » m’ont beaucoup aidées à assimiler toutes ces connaissances nouvelles. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre, ça, j’en suis sûr !
Mon « dada », c’est la macrophotographie (c’est-à-dire, la photographie de petits objets), la photo de paysage, et quelquefois, du portrait.
Dans ma vie de tous les jours, j’utilise aussi beaucoup le mode fish-eye, pour faire des portraits déformes. Pour moi, la photographie, c’est un moyen de s’amuser, seul ou avec sa famille, ses amis… (D’ailleurs, ce portrait que j’ai mis en ligne à côté de ce texte est plutôt, drôle… Un photographe photographié. Joli titre).
Voici mon Portfolio en ligne : https://theomilano12.wixsite.com/monportfolio
Je suis aussi un simple collégien… Mais ça, ce n’est pas très « aventure ». Même si…
Bravo pour cet article clair, concis et efficace ! 😉
Merci de ton commentaire !
Salut !
Excellent ! 🙂 et à 13 ans en plus c’est vraiment un bon article original. Félicitations Théo !!!
Au plaisir,
Le Petit Nico
Je te remercie de tes félicitations et de ton commentaire positif.
Au plaisir !
Super article 🙂 continue comme ça !!
Merci !
Bravo pour ton article Théo !!
En « vieux » et sans penser que les viseurs électroniques soient de la merde, j’espère que tous les constructeurs ne se dirigent pas vers une suppression des viseurs optiques. J’utilise les deux mais garde incontestablement une préférence pour les optiques.
A mon avis, les deux vont co-exister pendant un long moment. Il restera toujours beaucoup de photographes attachés au viseur optique. Je pense toutefois que l’entrée de gamme va vite basculer vers le mirrorless sans forcément d’alternative avec miroir.
les septiques…. allez faire de la photo de nuit avec un mirrorless…. Je vous entend déjà, ce ne sont pas les « vraies » couleurs… ma réponse, bof, on règle ça en traitant le raw. C’est plus facile pour la mise au point… alors à vous y voyez quand même un avantage ?
Article sympathique, merci, mais il y a une erreur de principe à propos du viseur optique. Dans le dernier paragraphe concernant celui-ci, les rayons lumineux semblent aller directement du sujet jusqu’à l’œil du photographe. De plus, le miroir escamotable semble remplacer temporairement le capteur (« Mais, au lieu de frapper la surface photosensible, en l’occurrence un capteur ou une pellicule, les rayons sont déviés par un miroir »).
En fait, cela ne fonctionne pas tout-à-fait comme ça. Lors de la visée optique, la surface photosensible n’est pas remplacée par le miroir, mais par le verre dépoli (même distance focale que le capteur). En fait, les rayons lumineux s’arrêtent au niveau du dépoli. Ce dernier se comporte comme un écran de cinéma sur lequel l’image est projetée.
Cela explique pourquoi l’image visible dans le viseur est toujours nette sans réglage du viseur : parce que l’image est toujours projetée sur le même plan et que l’œilleton du viseur est réglé pour une vision du dépoli.
De la même façon, les collimateurs autofocus visibles dans le viseurs sont toujours nets sans aucun réglage car ceux-ci coïncident le dépoli. Soit les collimateurs sont directement gravés sur le dépoli (cas des viseurs d’entrée de gamme à pentamiroir) ou sur la face du pentaprisme au contact du dépoli (viseur plus haut de gamme).
Dit autrement, quand on regarde par l’œilleton du viseur, nous regardons l’écran de projection du verre de visée dépoli par derrière, comme si nous regardions un film de l’autre côté d’un écran de cinéma.
Du fait de ce principe, il existe donc des verres dépolis de diverses qualité permettant d’améliorer la qualité de la visée, notamment la précision de la mise au point avec des verres au dépoli plus fin (mais moins lumineux et dont l’utilisation n’est guère recommandée qu’avec des objectifs à grande ouverture).
Bonne continuation 🙂
Un grand merci Madraf pour ton commentaire très complet. Ça explique beaucoup de choses ! Je pense que Théo appréciera le complément.
Merci Sylvain, par contre, j’ai commis quelques erreurs dans le texte (orthographe et oubli de mots). Il y a moyen de corriger ou on s’en fiche ?
Merci de ton commentaire. J’apprends de nouvelles choses tous les jours (et heureusement d’ailleurs !). Au plaisir de relire tes commentaires sur d’autres articles !